Linkinfarm : vecteur de l’agriculture durable
Comment faire évoluer son système de production vers l’agriculture de conservation des sols ?
L’agriculture de conservation des sols (ACS) est aujourd’hui un sujet qui se développe dans la production agricole. C’est un mode de production qui permet de redynamiser les sols et de travailler sur un milieu avec plus de vie et plus fertile. Le changement vers cette nouvelle agriculture nécessite beaucoup de temps et de patience au sein d’une exploitation agricole.
La mise en place d’un système de conservation des sols demande de nombreux changements techniques ainsi qu’une réflexion différente par rapport à un système conventionnel. Il faut donc être prêt à revisiter tous les systèmes de son exploitation ! Accepter de changer ses pratiques habituelles, se former et expérimenter d’autres techniques sont essentiels pour parvenir à de bons résultats et devenir un acteur de la vie de son sol.
Linkinfarm vous permet de passer facilement en ACS !
En faisant intervenir des prestataires extérieurs et en ayant ainsi accès à un panel très large d’outils, Linkinfarm peut mettre en place et gérer ce mode de production. L’expertise et le suivi des chefs de cultures permet le passage plus facile à une agriculture en conservation des sols sans avoir à investir dans des équipements très coûteux et parfois bardés de nouvelles technologies.
Comment faire évoluer son système ?
Bien entendu le passage vers l’ACS se réalise en plusieurs années, il faut que l’environnement de travail s’adapte à toutes ces nouvelles techniques. Nous parlons de 4 grandes phases pour le changement intégral du système de production.
Ces phases prennent plus au moins de temps en fonction de divers critères (historique des analyses de sols, pratiques culturales, problématiques rencontrées sur l’exploitation, etc…).
- Une 1ère phase vers la “conversion“ du système en diminuant le travail du sol et en installant le plus possible de couvertures végétales sur les sols au travers des couverts végétaux en inter-cultures. Il est conseillé de prendre en compte tous les paramètres agronomiques des plantes afin de mettre en place ces couverts. Les rotations doivent être allongées dans le but de mieux gérer les problématiques liées aux bio-agresseurs.
- La 2ème phase est “l’équilibre“ du nouveau système qui consiste à continuer à travailler en respectant les nouvelles pratiques pour enrichir et redynamiser son sol de façon à ce que la vie microbienne remplace l’usage des outils lourds.
- Après avoir équilibré la 2ème phase, la phase n°3 peut être franchie. Celle-ci s’oriente vers une “consolidation“ des parcelles tout en améliorant les 3 grands piliers agronomiques : physique, biologique et chimique. L’objectif est de consolider le nouvel équilibre et de pouvoir éliminer une grande majorité du travail du sol ainsi que les travaux d’entretien de la culture. En effet on peut commencer à diminuer les intrants que ce soit la partie phytosanitaire mais aussi la partie fertilisation qui se régule au travers du système par des interactions bien spécifiques. Ces dernières ont été expérimentées de nombreuses fois afin de prouver leur réel fonctionnement.
- La 4ème phase correspond à la phase de “maintenance“ permettant de conserver un système relativement stable et qui fonctionne comme on le souhaite.
Ces 4 grandes phases débutent avec un coût de production plus élevée initialement mais permettant ensuite de faire des économies grâce aux avantages de l’ACS à l’issue de la 4ème phase.

Le changement du mode de production
Cette nouvelle technique apporte beaucoup de points positifs sur l’aspect économique et environnemental, en travaillant sur des sols vivants sans outil lourd permettant de diminuer les coûts de mécanisation sur les parcelles.
D’un point de vue agronomique, elle apporte de nombreux avantages et un meilleur comportement des terres agricoles. Cependant, il faut noter que l’écosystème de l’exploitation, à savoir les équipements historiques et les connaissances de l’agriculteur, ne permet pas de pouvoir passer en ACS rapidement. En effet, durant les premières années de nombreux échecs peuvent avoir lieu, d’autant plus, si les différentes phases successives d’avancement ne sont pas respectées.
Lorsque l’on débute ce processus de changement, de nombreux paramètres agronomiques sont à comprendre et à analyser afin de bien comprendre la situation et afin d’avancer.
Linkinfarm s'inscrit dans le cadre de l'agriculture durable
Linkinfarm s’est intéressé aux biostimulants et a mis en place au sein d’une exploitation un essai afin de mesurer l’efficacité des biostimulants.
Pour cet essai, l'expérimentation s’est orientée vers un produit très peu connu ; le biostimulant à base de lombricompostage.
Le lombricompostage, appelé aussi vermicompost, est un processus minéral permettant de décomposer en aérobie (en présence d’oxygène) des produits organiques par l’intermédiaire de différents microorganismes et notamment les vers de terre. Leur rôle est de digérer des produits organiques afin qu’ils les dégradent pour excréter un déchet composté.
Le biostimulant, issu de ces composts, est très riche en éléments nutritifs et en microorganismes, et c’est pour ces raisons que nous avons voulu le tester sur les plantes.
En partenariat avec la société Veragrow, nous expérimentons ce produit sur du lin textile afin d’identifier s’il existe des différences significatives en termes de productivité et de défenses de la culture. Si les résultats s’avèrent positif, cette expérimentation continuera avec un plus grand nombre de producteurs.