Toutes les écoles de commerce ou de gestion vous le diront ; savoir déléguer est l’une des qualités principales d’un bon chef d’entreprise. Dans le monde agricole, ce n’est pas pour autant une pratique toujours facile à adopter. Cela devient pourtant une nécessité liée aux évolutions du métier. Les structures sont de plus en plus grandes avec de moins en moins de main d’œuvre familiale. La réglementation se complexifie. Les clients (coopératives, négoces ou industriels) deviennent de plus en plus exigeants avec de nouveaux cahiers des charges. Tout cela fait qu’il est devenu difficile dans une ferme d’être partout et bon en tout. Savoir déléguer devient souvent une question de survie pour pérenniser l’activité.
La délégation des cultures, une alternative au salariat
Il y a différentes possibilités pour parvenir à mieux déléguer la main d’œuvre liée à la production. Le recrutement de main d’œuvre salariée en est une avec souvent de nombreux freins maintes fois exprimés par chefs d’exploitation.
La robotisation, en plein essor, apporte aussi des solutions sur certaines tâches face au manque de main d’œuvre.
La délégation des travaux est également très pertinente. D’après des travaux menés par la chambre d’agriculture de Normandie, le gain en temps d’une délégation intégrale des travaux est de 1 à 1,5 jour par hectare pour une culture de vente et de 4 à 11 h par hectare pour les cultures fourragères. Dans un élevage il sera par ailleurs souvent plus facile de déléguer les travaux à une ETA, que de trouver un agent d’élevage.
Déléguer ses travaux aux champs, une pratique en plein essor
La pertinence de la délégation de travaux explique en partie l’essor des « entreprises de travaux agricoles ». En quelques années, le nombre d’exploitations agricoles ayant recours aux entreprises de travaux agricoles a ainsi doublé, selon une étude publiée en 2020 notamment par le sociologue François Purseigle. Le marché dépasse aujourd’hui les 4 milliards d’euros et la masse salariale dans les ETA a très fortement progressé.
Redevenir le pilote de son exploitation grâce à la délégation
Le monde agricole actuel est devenu un monde entrepreneurial. L’exposition des agriculteurs aux risques de marché exige d’eux de ne plus simplement être de bons producteurs. Il est souvent urgent pour les chefs d’exploitation, de pouvoir se recentrer sur les fonctions stratégiques que sont la gestion (analyse de ce qui s’est passé) et le pilotage (orientation vers le futur). Avec la plateforme Linkinfarm, les agriculteurs disposent d’une solution unique pour déléguer l’ensemble de leurs travaux des cultures, pour pouvoir se recentrer sur ces fonctions de chef d’entreprise, et pérenniser l’activité. En effet, c’est en se dégageant du temps que le chef d’exploitation peut reprendre de la hauteur, se définir un projet d’avenir, corriger à temps les écarts de bonne gestion, éviter les obstacles et saisir les opportunités avant qu’elles ne lui échappent.
L’agriculteur est le donneur d’ordre
« Le fait de déléguer l’essentiel de mes travaux des cultures me permet de m’engager sereinement comme administrateur dans un grand groupe coopératif et dans un atelier de maraîchage, explique un agriculteur céréalier du grand-ouest. Cela ne m’empêche pas d’être passionné par la technique en grandes cultures. Au-contraire, grâce à linkinfarm et aux ETA, je peux déployer des pratiques complexes comme le semis multi-trémies par exemple et des rotations longues avec les cultures industrielles ».
Avec Linkinfarm, le chef d’exploitation se dégage du temps, mais il reste le donneur d’ordres pour définir les emblavements en concertation avec le chef de cultures de la société, les techniques à employer, les cultures à développer, les objectifs de marge et de rendement, etc…
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